Le sculpteur d’Alicante, revenant de loin et qui à ses débuts avait commencé à travailler le bois, reçut son premier prix important en 1986. Plus tard, Torres s’est déplacé à Valence pour entrer à la Escuela de los Artes y Oficios (l’École des Arts et Métiers), alors qu’il continuait son travail de sculpture dans un petit studio situé à Godella. Durant le temps où il vécut à Valence, l’oeuvre de Quico Torres fut exposée dans quelques galeries très importantes de la ville, comme Val i 30, Punto ou Nave. Les oeuvres de Torres voyagèrent également à l’étranger grâce à différentes actions de l’Institut valencien d’art moderne (Instituto Valenciano de Arte Moderno, IVAM).
Au début des années 1990, Quico Torres retourna à Benissa, comptabilisant son travail à l’atelier et son apprentissage des arts plastiques dans cette province d’Alicante. Depuis 1992, son oeuvre a été exposée dans plusieurs villes comme Gandie, Jávea, Ontinyent, Alicante ou Valence dans des expositions collectives comme individuelles.
Durant les années 1998 et 1999, Torres a voyagé à Paris et en Italie, d’où il revînt avec l’intention d’employer le fer dans ses oeuvres, en l’associant à d’autres travaux pour lesquels il avait utilisé la pierre. En 2001, la première rétrospective de Torres est présentée à la Casa Capellà Pallarés de Sagunto, où sont exposées des oeuvres faites des materiaux précedemment cités (mélange de pierre et de fer), joints avec des pièces de bois et d’autres réalisées en béton. Cette rétrospective eût une suite cinq ans plus tard, à Benidorm, sous le titre « Escultures. Un Passat, un present » (« Sculpture. Un passé, un présent ») et deux ans plus tard, dans une autre rétrospective située à Benissa, appelée « 25 anys d’art » (25 ans d’art).